"Chez nous le mot amour ne se dit pas. [...]
Le mot amour, il faudrait un événement
considérable pour qu'il vienne une seule fois à nos lèvres – et cela ne
présagerait rien de bon.
Des savants ont écrit que, moins un
mot était prononcé, plus il se faisait entendre, car, assuraient-ils,
Ce qui ne peut danser au bord des lèvres
s'en va hurler au fond de l'âme
Peut-être.
Des religieux ont écrit aussi que le silence où dort le mot amour était en
nous comme un reste de paradis, un vestige de ce temps où les choses brillaient
de n'être pas encore nommées, où l'ombre d'un nom ne couvrait pas encore
l'éclat des choses.
Peut-être.
Un poète a écrit : Qui
appelle son amour s'apprête à le tuer.
Peut-être, peut-être, peut-être."
«نزد ما واژه عشق بر زبان آورده نمیشود. [...]
باید اتفاق مهمی روی دهد تا واژه عشق تنها یک بار بر لبان ما بنشیند-- و این خبر از هیچ پیامد خوشی ندارد.
فرزانگان نوشتهاند که هرقدر واژهای کمتر بر زبان آید، بیشتر به گوش میرسد، زیرا به باور آنان :
آنچه نتواند بر شیار لبان برقصد، ژرفای جان را میسوزد.
شاید.
دینباورانی نیز نوشتهاند که سکوتی که واژه عشق در آن رمیده است، مانند بازماندهای از بهشت در ماست، باقیماندهای از زمانی که اشیا از نداشتن نام میدرخشیدند، زمانی که هنوز سایه نام تلالوی اشیا را مکدر نساخته بود.
شاید.
شاعری نوشته: آن کس که عشق خود را به نام میخواند، آماده میراندش میشود.
شاید، شاید، شاید.»
چهره دیگر، کریستیان بوبن، ترجمه پیروز سیار-- که انصافا ترجمهاش عالی است.